Cardiofeedback
Cardiofeedback
Comprendre le système nerveux autonome (SNA)
Originaire du tronc cérébral, le système nerveux autonome permet de :
- Contrôler nos principaux organes : yeux, cœur, poumons, estomac, reins, intestin, etc…
- Réguler notre milieu intérieur afin de maintenir l’homéostasie – système d’autorégulation de nos fonctions corporelles vitales- et la stabilité physiologique.
Le système nerveux autonome est composé de deux branches :
- Le système nerveux sympathique (SNS) qui est associé à l’action : son rôle est de mettre l’organisme en état d’alerte et de le préparer à l’activité. Exemple : pour préparer le sujet à l’intense action musculaire que nécessitent la protection et la défense en réponse aux stimulations, les pupilles se dilatent, le rythme cardiaque croit, les vaisseaux sanguins se contractent, la pression artérielle augmente.
- Le système nerveux parasympathique (SNPS) ou système vagal qui est associé au repos : son rôle est de ralentir les fonctions de l’organisme et ainsi de conserver l’énergie. Exemple : pour protéger la rétine d’une lumière excessive, la pupille se rétrécit ; pour donner au muscle cardiaque de longues périodes de repos et de récupération, le cœur ralentit.
De l’importance du tonus parasympathique ou tonus vagal
La balance sympatho-vagale
Les 2 branches du système nerveux autonome agissent de façon contraire comme une balance dynamique, appelée sympatho-vagale. La facilité avec laquelle nous pouvons passer d’un état d’excitation à un état de calme est liée à la capacité de notre balance à réguler notre réponse physiologique interne.
Face aux stimuli externes (environnement…) et internes (émotions, stress, douleur…), une balance flexible et adaptable permet à notre organisme de maintenir un bon équilibre et un fonctionnement optimal, à savoir une bonne homéostasie.
À l’inverse, un manque de flexibilité nous expose à différentes pathologies psycho-somatiques. Plusieurs études cliniques démontrent qu’une balance rigide s’explique essentiellement par un moindre tonus du système nerveux parasympathique, aussi appelé tonus vagal.
Diminution du tonus vagal et pathologies
Ainsi, les personnes diabétiques, hypertendues, asthmatiques ou encore atteintes de maladies inflammatoires ou douloureuses chroniques, présentent un dysfonctionnement du système vagal – matérialisé par une diminution significative du tonus parasympathique.
Indépendamment des problèmes médicaux, cette diminution du tonus vagal se retrouve chez les personnes stressées ou présentant une anxiété généralisée, des crises de panique ou un état de stress post- traumatique.
Plus récemment, la recherche clinique centrée sur les émotions a mis en exergue qu’un tonus vagal élevé favorise une meilleure régulation affective, de meilleures relations sociales et de plus grandes facultés à faire face aux agents stresseurs.
Comment augmenter le tonus vagal ?
L’état de cohérence cardiaque ou résonance cardiaque
Il existe une façon simple et accessible à tous pour agir sur le tonus vagal : le contrôle respiratoire. L’entraînement régulier au contrôle respiratoire permet d’optimiser le système réflexe (appelé baroréflexe en langage médical) reliant fréquence cardiaque, respiration et tension artérielle.
Nos gros vaisseaux (aorte, carotide) sont munis de capteurs ; en cas de diminution ou d’augmentation de la tension artérielle, ils déclenchent par l’intermédiaire du système nerveux autonome une accélération ou une diminution de la fréquence cardiaque.
Ce phénomène physiologique régulateur peut être optimisé en respirant à une fréquence de 6 cycles respiratoire par minute (cpm), soit un cycle complet d’inspiration et d’expiration toutes les 10 secondes. Cette respiration lente, régulière et guidée, aux alentours de 6 cpm, va mettre en résonance les variations dues à la respiration (hautes fréquences) avec les variations dues à l’activité baroréflexe (basses fréquences). Cet état de résonance est appelé cohérence cardiaque ou résonance cardiaque.
Le seul moyen d’objectiver cet état de cohérence cardiaque est de monitorer le patient au travers d’un dispositif santé mesurant l’activité de son système nerveux autonome : logiciel de variabilité cardiaque; ce dernier, couplé à des exercices pratiques de contrôle respiratoire sous différents formats (audio, serious games, musicaux… ) et au retour de l’information au patient (feedback), va constituer le socle pratique de l’entraînement au biofeedback de cohérence cardiaque permettant de renforcer le tonus vagal et ainsi de maximiser la flexibilité du système nerveux autonome.
Le Biofeedback en vidéo
Comprendre le système nerveux autonome (SNA)
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Contrôler nos principaux organes : yeux, cœur, poumons, estomac, reins, intestin, etc…
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Réguler notre milieu intérieur afin de maintenir l’homéostasie – système d’autorégulation de nos fonctions corporelles vitales- et la stabilité physiologique.
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Le système nerveux sympathique (SNS) qui est associé à l’action : son rôle est de mettre l’organisme en état d’alerte et de le préparer à l’activité. Exemple : pour préparer le sujet à l’intense action musculaire que nécessitent la protection et la défense en réponse aux stimulations, les pupilles se dilatent, le rythme cardiaque croit, les vaisseaux sanguins se contractent, la pression artérielle augmente.
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Le système nerveux parasympathique (SNPS) ou système vagal qui est associé au repos : son rôle est de ralentir les fonctions de l’organisme et ainsi de conserver l’énergie. Exemple : pour protéger la rétine d’une lumière excessive, la pupille se rétrécit ; pour donner au muscle cardiaque de longues périodes de repos et de récupération, le cœur ralentit.
De l’importance du tonus parasympathique ou tonus vagal
Les 2 branches du système nerveux autonome agissent de façon contraire comme une balance dynamique, appelée sympatho-vagale. La facilité avec laquelle nous pouvons passer d’un état d’excitation à un état de calme est liée à la capacité de notre balance à réguler notre réponse physiologique interne.
Face aux stimuli externes (environnement…) et internes (émotions, stress, douleur…), une balance flexible et adaptable permet à notre organisme de maintenir un bon équilibre et un fonctionnement optimal, à savoir une bonne homéostasie.
À l’inverse, un manque de flexibilité nous expose à différentes pathologies psycho-somatiques. Plusieurs études cliniques démontrent qu’une balance rigide s’explique essentiellement par un moindre tonus du système nerveux parasympathique, aussi appelé tonus vagal.
Ainsi, les personnes diabétiques, hypertendues, asthmatiques ou encore atteintes de maladies inflammatoires ou douloureuses chroniques, présentent un dysfonctionnement du système vagal – matérialisé par une diminution significative du tonus parasympathique.
Indépendamment des problèmes médicaux, cette diminution du tonus vagal se retrouve chez les personnes stressées ou présentant une anxiété généralisée, des crises de panique ou un état de stress post- traumatique.
Plus récemment, la recherche clinique centrée sur les émotions a mis en exergue qu’un tonus vagal élevé favorise une meilleure régulation affective, de meilleures relations sociales et de plus grandes facultés à faire face aux agents stresseurs.
Comment augmenter le tonus vagal ?
L’état de cohérence cardiaque ou résonance cardiaque
Il existe une façon simple et accessible à tous pour agir sur le tonus vagal : le contrôle respiratoire.
L’entraînement régulier au contrôle respiratoire permet d’optimiser le système réflexe (appelé baroréflexe en langage médical) reliant fréquence cardiaque, respiration et tension artérielle.
Nos gros vaisseaux (aorte, carotide) sont munis de capteurs ; en cas de diminution ou d’augmentation de la tension artérielle, ils déclenchent par l’intermédiaire du système nerveux autonome une accélération ou une diminution de la fréquence cardiaque.
Ce phénomène physiologique régulateur peut être optimisé en respirant à une fréquence de 6 cycles respiratoire par minute (cpm), soit un cycle complet d’inspiration et d’expiration toutes les 10 secondes.
Cette respiration lente, régulière et guidée, aux alentours de 6 cpm, va mettre en résonance les variations dues à la respiration (hautes fréquences) avec les variations dues à l’activité baroréflexe (basses fréquences). Cet état de résonance est appelé cohérence cardiaque ou résonance cardiaque.
Le seul moyen d’objectiver cet état de cohérence cardiaque est de monitorer le patient au travers d’un dispositif santé mesurant l’activité de son système nerveux autonome : logiciel de variabilité cardiaque; ce dernier, couplé à des exercices pratiques de contrôle respiratoire sous différents formats (audio, serious games, musicaux… ) et au retour de l’information au patient (feedback), va constituer le socle pratique de l’entraînement au biofeedback de cohérence cardiaque permettant de renforcer le tonus vagal et ainsi de maximiser la flexibilité du système nerveux autonome.
Le Biofeedback en vidéo
Proposition thérapeutique
à partir de 10ans
Un protocole structuré et guidé est proposé pour ancrer progressivement la technique du biofeedback de cohérence cardiaque, étape par étape, au travers d’animations 3D, de conseils et d’exercices variés faisant appel à des technologies interactives.
Le suivi initial se fait sur une période de 2 mois (8 séances) à raison d’une séance hebdomadaire d’une durée de 45 minutes à 1 heure. Des séances de suivi à fréquence moins élevée peuvent être proposées par la suite.
Le biofeedback de cohérence cardiaque, notamment dans le cadre des troubles psychosomatiques avec effet conjoint sur les fonctions cognitives et émotionnelles, va redonner au patient le contrôle sur son propre corps, y compris sur certaines fonctions dites involontaires, de façon à prévenir ou à traiter un ensemble de symptômes liés au stress.
Pour qui ?
Le cardiofeedback s’adresse aux enfants à partir de 10 ans & aux adolescent•e•s.
Tarifs
70 euros • 45 min à 1 heure
Lieu
Bâtiment « les Héliotropes » B
35 chemin du Cabanon
06740 CHATEUNEUF-GRASSE